Quelques-uns composent d’incontestables artifices d’élégances dans leur attitude, qui invitent à mépriser un détail secondaire pour donner plus de poids à l’essentiel. Une offre honorable qui prépare à une promesse complémentaire (stratégie du vendeur avec le « pied dans la porte »)… Ou à l’opposé une offre irrecevable qui invite à en choisir une plus modique (stratégie du « pied de nez »), la proposition irréalisable à maintenir (stratégie de l’amorçage).
Tant d’élégances qui viennent d’une interminable expérience d’attirance et réclamées par la technique de vente directe. Et, dans un secteur où l’attirance est tout simplement indispensable, on aura la possibilité de discuter d’élégance diplomatique.
L’élégance du vendeur
La méditation sur ce thème n’est pas récente, étant donné qu’elle a commencé à la période de la Grèce Antique ! Alcibiade, gracieux, à la manière d’une femme, dans sa façon de se rapprocher de Socrate, associe à l’élégance de son personnage… La vigueur de conviction de sa façon de parler quand il espère embobiner les habitants d’Athènes. Il charme la populace par les joies et les faveurs qu’il lui apporte… Par ses sermons convaincants et de toute évidence également par sa manière de se comporter comme une femme.
Tant de procédés de se singulariser en tant que noble et leader du peuple. La suspicion de discours flatteurs pour gagner sa sympathie, les reproches qu’il s’occasionne chez ses compatriotes ont provoqué une méditation sur l’élégance diplomatique et avoir la possibilité de juger les physionomies. À l’élégance extraordinaire de ce jeune bonhomme se greffent des scénographies prises à l’élégance de la femme. Il fait partir une caille qu’il gardait dans une sacoche dans sa pèlerine de façon que les spectateurs se querellent pour la lui redonner. C’est effectivement la gratification conventionnelle du prétendant à sa promise.
Un comportement étudié du vendeur
Pour Alcibiade, la manière de se comporter comme une femme est un des détails de l’attirance « diplomatique » qu’il cultive. Ainsi, le descriptif d’apparence fait-il, à partir de la période Antique, matière d’une attention spéciale. La façon d’harmoniser sa veste ou son manteau est normalisée de la même manière que les justifications du sermon. Cléon chez les Grecs, Caius Gracchus chez les Romains sortent les bras du manteau ou de la robe pour faire des gestes plus facilement. Timarchos éloigne sa pèlerine et s’agite à la manière d’un lutteur au sein de l’assistance. Ceux qui, à contrario, parient sur la modération s’obligent à conserver cet habit collant pour se soustraire aux attitudes excessives.
Il y a aussi Quintilien qui se tourmenter des plissements de son manteau. Il réagit directement dans une méditation sur l’attitude diplomatique et l’apparence que les systèmes démocratiques n’ont pu se soustraire. La monarchie et les organisations d’aristocrates ont à contrario, avantagé avec une attitude diplomatique de la luxuriance, se manifestant par des prescriptions financières. Cependant, à partir du XIXe siècle, la grande interrogation est à originalité d’actualité.
L’homme du milieu diplomatique doit-il être gracieux ?
Le système démocratique le contraint effectivement à être aux aguets de son apparence. Courtiser à un monarque requière un peu d’agilité dans la colonne vertébrale. Conquérir une foule est à plus forte raison aléatoire… Ce qui fait qu’on n’a pas la possibilité de prévoir ses ripostes, et que l’on fait appel à des environnements communautaires moins aidés.. Et qui ne regarderont qu’une vitrine d’une grande luxuriance à laquelle ils n’ont pas la possibilité de revendiquer.
Des protocoles bien ancrés
Maurice de Waleffe, chroniqueur snob, de naissance belge, célèbre pour avoir assisté à la naissance de « Miss France », raconte la supériorité britannique s’agissant de mode. À Londres, pour conserver le protocole, subsiste une activité de Cour. À Paris, ce ne sont pas nos cercles diplomatiques qui ont la possibilité d’en être. On y courtise qu’au élections, et cette distinction est douteuse.
La distinction, attrayante cependant, dénigrée, est en même temps un avantage et un inconvénient. Le laisser-aller excessif est autant mal considéré que l’élégance. L’étonnante argumentation du couvre-chef chez un compétiteur est de la sorte synthétisée. S’il s’expose avec un couvre-chef trop ancien, ne dit-on pas sur-le-champ « C’est un pingre, il ne s’intéressera qu’a ses propres avantages ». Si le couvre-chef est bizarre, on dira : « C’est un excentrique ». S’il est gracieux : « C’est un bonhomme futile ». Et quel que soit la situation, on le remerciera. On ne saura pas si le candidat choisi aura un couvre-chef parfait. C’est à partir du suffrage, dans le cas présent, que l’on se soucie de la manière dont un homme public mettra son couvre-chef.
L’apparence du vendeur prend son importance sur le petit écran
Avoir l’aptitude de savoir prendre la limite entre le besoin de fignoler son apparence et l’inconvénient de se montrer extrêmement gracieux apporte un indiscutable avantage chez un diplomate. Spécialement après que le petit écran se soit convié dans le discussion. Celui qui a confronté John Kennedy et Richard Nixon, en 1960… A été regardé comme le fondement d’une technique originale de vente diplomatique. Nixon, qui méprise le fardage, malgré le fait qu’il ait subi une brève intervention chirurgicale, se montre blême devant un Kennedy hâlé et distingué. Ceux qui ont observé le débat à la radio ont entendu Nixon, le parfait tribun… Cependant, derrière le petit écran, il ressemble à un représentant en bagnoles sans stature.
Sur cet idéal de présentation, Jean Lecanuet, sur le sol français, bien que complètement inconnu… Arrive à mettre le président de Gaulle avec un résultat négatif au premier tour en 1965 en récoltant près de 4 millions de suffrages. Sa distinction avait bien provoqué un certain nombre de moqueries… Il avait rapidement été baptisé : dents immaculés. Cependant, elle a fait penser que ce challenger/vendeur avait une apparence plus jeune et plus attrayante.